
En collaboration avec l’université d’Indonésie, MERCK lance deux importants projets. « Plus Qu’une Mère » et « La Fertilité Est Une Responsabilité Commune » dénoncent la souffrance sociale et la stigmatisation des femmes infertiles. Le même programme sera lancé au Kenya en partenariat avec l’Université de Nairobi.
Ces deux initiatives n’apporteront pas seulement une éducation et une prise de conscience médicale aux étudiants en médecine et praticiens généralistes d’Indonésie, mais mettront aussi en lumière la façon dont sont perçues les femmes infertiles au sein de la société. Elles lèveront ainsi le voile sur l’infertilité masculine, ainsi que sur la nécessité de travailler en équipe pour créer une unité familiale au sein des couples. Ce programme de cinq ans est accrédité par la Formation Continue Pour Les Professionnels De Santé (European Council of Continuous Medical Education – EACCME). Les classes seront enseignées par des experts en fertilité venant d’Allemagne, du Canada et d’Indonésie. En Indonésie, l’infertilité est devenue une inquiétude majeure, compte tenu de la valeur culturelle qu’elle accorde à la parentalité.
L’accès aux services de santé, complets, adéquats et en rapport à la reproduction humaine, y compris le soin pour l’infertilité, est un droit basique, peu importe la situation économique de naissance des personnes qui requiert ses soins. De ce fait, le programme d’avancement de MERCK en capacité fertile, va contribuer à identifier et mettre en œuvre diverses stratégies pour améliorer l’accès aux soins biomédicaux de fertilité de haute qualité en Indonésie. A travers l’initiative Plus qu’une Mère, les interventions pour diminuer les souffrances sociales dues à l’infertilité et au fait même d’être sans enfant, seront définies, précise Rasha Kelej, cheffe de la responsabilité et du développement commercial aux affaires biopharmaceutiques de Merck, Merck Serono.
Docteur Budi Wiweko, consultant en fécondation in vitro et directeur de recherche de la Faculté de Médecine à l’Université d’Indonésie, souligne les enjeux sociaux et scientifiques de ce partenariat : Malheureusement, seulement un nombre très limité de couples reproducteurs éprouvant des problèmes d’infertilité a eu accès à des installations de santé appropriées. […] Les étudiants en médecine, en tant que praticiens généralistes de demain devraient donc comprendre les bases essentiels du fonctionnement de l’infertilité. Nous croyons donc que notre partenariat avec MERCK pour mettre en œuvre leur Programme d’Avancement de Capacité nous aidera à atteindre ce but. Ce programme va aussi aider les participants à comprendre les aspects culturels, psychologiques et émotionnels liés à la question de la fertilité ainsi que le modèle de thérapie précoce conseillé aux couples avec de problèmes de fertilité.
Durant le programme scientifique à l’Université de l’Indonésie, Docteur Klaus Bühler, directeur en Gynécologie, Endocrinologie et Médecine Reproductive à Ulm et au centre de Stuttgart en Allemagne, a insisté sur l’infertilité égale des hommes et des femmes : Environ un tiers des cas de couples infertiles est dû aux facteurs masculins, un tiers aux facteurs féminin et un tiers affecte une combinaison de facteurs masculins et féminins ou n’a aucune cause identifiable. Docteur Sylvia Elvira, Consultante au Collège Psychiatrique Indonésien explique : Le succès de la reproductibilité des femmes détermine leur statut social, les rôles qu’elles jouent dans la société donnée et indirectement, le contrôle qu’elles exercent sur leurs propres vies et leurs bien-être continu. Elles sont aussi perçues comme celles responsables si le couple est infertile, et donc plus grandement affectées que leur maris par la souffrance sociale liée à l’infertilité.
MERCK CAP est un programme de promotion des capacités d’une durée de 5 ans ayant pour but d’étendre la capacité professionnelle en Afrique et dans les pays en voie de développement. Il touche les domaines de la recherche, du développement, du droit de défense, de l’intégrité et l’efficacité de la chaîne logistique, de la vigilance pharmaceutique, de l’éducation médicale et enfin, de la prise de conscience communautaire. En partenariat avec des universités africaines comme celles de Nairobi, de Makerere, de Namibie et du Ghana, et des université asiatiques comme celles de Maharashtra en Inde et celle d’Indonésie, plus de 5000 étudiants pourront bénéficier de formations d’apprentissage pour les maladies chroniques cliniques vers fin 2015. L’Europe, dans son objectif de transmettre les compétences nécessaires pour lutter contre l’épidémie du diabète, accréditera ces formations.
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Source de l’article : Humphreys Elkington
Traduction de l’article : Fantac Cissé
Source image : Merck, Cape Town – South Africa Video.
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