
La France accueillera la 21ème conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, surnommée COP21, à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015. L’envoyé spécial français et ancien ambassadeur, Stéphane GOMPERTZ, s’est rendu au Ghana du 26 au 27 mai 2015.
Durant ces deux jours de visites, Mr Stéphane Gompertz a rencontré le président ghanéen John Mahama ainsi que le ministre de l’environnement, des sciences, de la technologie et de l’innovation, Mahama Ayariga. Il s’est aussi entretenu avec les représentants de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), de diverses organisations de la société civile, des membres du parlement, des groupes de réflexion et du milieu des affaires.
Les débats étaient focalisés sur la préparation de la Conférence Climat de Paris et la contribution ghanéenne (appelée iNDC[i]). Cette dernière représente l’effort que le Ghana se sent capable de fournir en termes de limitation d’émission de gaz et d’adaptation à une économie à faible intensité de carbone. Gompertz a également donné une conférence sur « Les problématiques réelles faisant face au Ghana et à l’Afrique entière », à l’institut des affaires économiques (IEA).
En décembre 2015, la France sera l’hôte de la 21ème Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, COP21, aussi appelée « Paris Climat 2015 ». Cette conférence est cruciale car elle doit déboucher sur un accord climatique international qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C. Il sera nécessaire d’atteindre un certain nombre de décisions en décembre 2015, afin de poursuivre le travail amorcé par la COP20 à Lima, l’année passée.
- Premièrement, un accord ambitieux, contraignant et applicable à tous les pays sur le changement climatique.
- Deuxièmement, les contributions nationales déterminées (iNDC), représentant la résolution et l’action que chaque pays se sent capable de mener.
- Les finances attribuées aux problèmes de climat seront également un élément déterminant. Concernant ce point, une étape a été franchie avec la première capitalisation du Fonds vert pour le climat atteignant 9,3 milliards de dollars, avec près d’un milliard venant de la France.
- Enfin, les initiatives développées aux niveaux locaux et régionaux par les collectivités locales, les associations de la société civile et les entreprises augmenteront la mobilisation et s’ajouteront aux contributions des Etats.
En tant que future présidente de la COP21, la France a un devoir particulier. Elle s’est engagée à soutenir toutes les négociations. Cela implique de prendre en compte les positions des 196 signataires de la conférence sur un pied d’égalité, rapprocher et relier les différents points de vues, puis aboutir à l’adoption d’un accord unanime pour former une vraie « Alliance de Paris ».
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Source de l’article: Site Web de l’ambassade de France au Ghana